Panneau en franco provencal
Lors du 34ème rassemblement du franco provencal -Fêta du patoué- du 12 et 13 septembre 2015, les 8 communes d'Arve et Salève ont placé un double panneau aux entrées de village.
Patoué arpitan
L’arpitan est parlé dans trois pays : l’Italie (vallée d’Aoste et 8 vallées piémontaises), la Suisse romande (sauf le canton du Jura) et la France (pays de Savoie, Lyonnais, Forez, nord-Dauphiné, sud de la Bourgogne (Bresse, Bugey, Dombe, Beaujolais..) et de la Franche-Comté), à l’intérieur d’un quadrilatère Roanne-Neuchâtel-Aoste-Saint-Etienne.
PLus d'info: http://www.arpitania.eu/index.php/langue-arpitan-francoprovencal/2-arpitania
PARC DE LA COVAGNE

Le Parc de la COVAGNE, terrain de sports et de loisirs, a été inauguré le 28 Juin 2014.
Il était une fois...
Raconté par Roland Vendittelli
En 1605 Nangy dénombre 30 feux, soit 150 habitants. Ils sont 305 habitants en 1783 et 600 en 1822. En 1803, fut rattachée à Nangy l'ancienne paroisse de Loëx. Commune essentiellement rurale, elle voit au cours du XIXe siècle sa population décroître pour ne conserver que 424 habitants en 1911.
(vendittelliroland@gmail.com)
Il était une fois...

L'église fut édifiée par le curé Vidal en 1466, selon une inscription gothique encastrée dans une fenêtre située à l'arrière du bâtiment. Elle est assez curieuse et a été remaniée au cours des siècles suivants. Elle a absorbé le presbytère qui lui était accolé vers 1830.
En 1522, elle possède un simple décor. Actuellement, on y trouve un autel de marbre avec une statue en bois de Saint Vincent. Un Christ, Saint Joseph et François de Sales.
Le clocher de l'église abrite deux cloches : la grande, sonne le "La Dièse 3", pèse 420 kilos et se nomme Philiberte, curiosité car une cloche d'Arthaz, village voisin, se nomme aussi ainsi. La petite, Marie, sonne le "Do Dièse 4", pèse 243 kilos, c'est la cloche qui sonne l'Angélus. Il faut savoir qu'elles sont toutes deux de 1865 et ont été moulées ar les frères Beauquis, de Quintal.
(vendittelliroland@gmail.com)
Il était une fois...
Raconté par Roland Vendittelli
Près de Findrol, caché dans un bosquet, s'élève la butte de Pierre: c'est l'ancien château de Guy et Amédée de Nangy qui suivaient l'évêque Guy de Faucigny, fondateur du prieuré de Contamines-sur Arve.
Ce chateau de Pierre, qui avait peu évolué depuis sa création, fut détruit à coups de canons lors des conflits de la Réforme le 14 juillet 1589 par les Genevois et les Bernois. Il appartenait aux GEnève-Lullin qui se contentèrent de relever, au XVIIIe siècle, le titre de Comte de Nangy.
Il subsiste de ce château quelques pans de ruines, autour d'un pavillon conservé servant de belvédère
(vendittelliroland@gmail.com)

Il était une fois...
Raconté par Roland Vendittelli
Trombert est un patronyme issu du nom de personne d'origine germanique "tromberht", du germanique Berht : Brillant. OU Trombert - nom d’origine savoyarde, tiré d’un prénom germanique Tronbehrt (= brillant combattant), devenu Turumbertus en bas latin et Turumbert en vieux français. Thorimbert peut être aussi la francisation d’un ancien nom alémanique.
Un Trombert de Nangy accompagna le comte Aymon de Genève lorsqu'il fonda le prieuré de Chamonix (avant 1099). Selon les dires des moines de Chamonix, un des successeurs de Trombert causa le malheur de sa lignée en contestant les droits de ses moines ! Ces seigneurs de Nangy possédaient également des fiefs à Arthaz et à Alby-sur-Chéran. Les Nangy disparaissent au début du XIIIe siècle.
Le Cabaret des Quat’zarts fut fondé en 1893 par François Trombert au 62 boulevard de Clichy, près du bal du Moulin Rouge et situé à Montmartre à Paris. Ce cabaret des Quat’zarts remplaçait le Tambourin que Van Gogh avait fréquenté. D'autres personnages célèbres ont fréquenté ce cabaret: Fragson y fit ses débuts. Jehan Rictus y débuta en 1895 avec Les Soliloques du Pauvre. Puis vinrent Numa Blès, Teulet, Montoya, Botrel, Ferny, Privas, Legay. Dès le 9 février 1897, le Cabaret des Quat'zarts publia un journal illustré hebdomadaire intitulé "Les Quatr'zarts journal".
(vendittelliroland@gmail.com)
Il était une fois...
Cette importante ruine est située sur la rive gauche de l'Arve. Autrefois sur Nangy et aujourd’hui dans la commune de Reignier. (Autrefois St Romain.)
Ce château défendait un pont qui donnait passage à la route reliant Nangy à la Roche par le Châtelet de Credo.(Le Châtelet du Crédoz) est situé dans le département français de la Haute-Savoie sur la commune de Cornier, sur un rocher isolé au nord-ouest du bourg qu'il domine dans la plaine des rocailles qui s'étend entre Reignier et La Roche-sur-Foron, à 509 mètres d'altitude. Il contrôlait la route entre La Roche et Bonne, qui passait par le château de Boringe (Reignier) et Nangy. On distingue les traces d'une culée du pont sur un rocher au milieu de l'Arve.
Boringe dépendait de la châtellerie de Credo appartenant aux Faucigny, alors que, autre rive Nangy relevait du compte de Genève. Le donjon occupe le sommet d'un gros rocher. Comme Bellecombe.
Nous ne savons rien des débuts du château de Boringe. Dans la charte, datée de 1225. Un des objets de contestation entre le comte de Genève et les Faucigny est le pont sous-Faucigny. L'emplacement de ce pont est déjà établi depuis longtemps. Car c'est le seul point du cours de l’Arve où les possessions du Faucigny et du Genevois se font face. Il est question du château le 7 juin 1263 dans la liste des châteaux construits ou fortifiés par Pierre de Savoie ; il est alors qualifié de H Pont sur Arve ". En 1296. Béatrice de Faucigny reconnaît avoir donné à Guillaume de Confignon le Château de Boringe. Par Guillermette de Fernay, qui en 1420 avait épousé Thomas de Genève. Cette seigneurie est transmise à la famille Genève-Lullin. Le 3 avril 1589.le pont de Boringe est rompu par les savoyards et le château canonné de la rive droite. Alors que cette propriété relevait encore de seigneurs de Lullin, le château fut assiégé en 1591. Puis ruiné par les troupes genevoises et bernoises. (voir dossier "batailles")
Ces belles ruines, trop masquée par les arbres, sont encore un bon exemple de l'art militaire et sont riches en enseignements. Boringe est un fort d’arrêt. Tête de pont sur une route autrefois très fréquentée
Le château a été vendu par le dernier comte de Boringe au sieur Anthonioz de Chambéry, qui l'occupait encore en 1840.